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Affichage des articles du avril, 2020

CORONAVIRUS : ENFERMEMENT ET CONDITIONS DE RÉTENTION INDIGNES, L'ÉTAT PERSISTE

Quelques nouvelles d'autres CRA CRA DE OISSEL Parole de retenus Le 22 avril 2020 Le réseau de visiteurs de l’observatoire citoyen du CRA de Oissel recueille chaque jour les paroles des retenus ; Aujourd’hui, ils nous adressent un texte collectif ... "Nous sommes actuellement 7 retenus au Centre de Rétention de Oissel, tous sortis de prison, sans contact pour la plupart d’entre nous avec nos familles ; La situation est insupportable ici : en raison du confinement, il nous est impossible de recevoir de la visite de nos proches ...Nous n’avons pas accès à des tenues de rechanges, certains n’ont même pas de sous-vêtements ; la situation est tellement hors normes, inhumaine que le bon déroulement d’une journée s’en trouve perturbé.

L'ÉTAT VEUT CONTINUER À ENFERMER SANS ÊTRE CONTESTÉ

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20 ORGANISATIONS INTERPELLENT LE PREMIER MINISTRE POUR DÉFENDRE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION DES ASSOCIATIONS DANS LES CENTRES DE RÉTENTION 24 avril 2020 Avec les organisations majeures du monde associatif, La Cimade s’est adressée hier au Premier ministre pour défendre la liberté d’expression attaquée par le nouveau marché sur l’intervention associative en rétention. Paris le 23 avril 2020 Monsieur le Premier ministre, La politique migratoire que vous menez a-t-elle besoin de s’entourer de silence ? N’est-il pas essentiel qu’elle soit au contraire soumise à la transparence, à l’examen et à l’interpellation citoyenne et au regard critique des organisations de la société civile ? La récente ouverture par l’administration du marché de l’accompagnement juridique des personnes étrangères enfermées dans les centres de rétention administrative semble pourtant marquée par cette volonté de silence.

IL N'Y A PAS QUE DANS LES CRA QUE L'ÉTAT ENFERME ILLÉGALEMENT

Observatoire de l'enfermement des étrangers Communiqués de presse Enfermement illégal et refoulement toujours d’actualité dans la zone d’attente de Roissy Communiqué de presse, 23 avril 2020 Depuis fin mars, l’Observatoire de l’enfermement des étrangers ne cesse de demander la fermeture des centres de rétention, les zones d’attente et autres lieux privatifs de liberté où sont enfermées les personnes étrangères. Sa voix s'ajoute à celles de la Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, du Défenseur des droits, de la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, du Président de de la Commission nationale consultative des droits de l’homme et de bien d'autres défenseurs des libertés encore. En dépit de ces appels pressants, l’administration s'obstine à maintenir des personnes étrangères enfermées en zone d'attente de Roissy-Charles de Gaulle, en toute illégalité pour certaines d'entre elles, bloquées dans les salles d

CORONAVIRUS AU CRA DE VINCENNES : LE POINT

CORONAVIRUS AU CRA DE VINCENNES D’un côté, on observe le déni, les contradictions et les contorsions de l’administration, de l’autre, on trouve la détermination des associations utilisant toutes les armes possibles pour faire sortir les retenus.   Les prémisses   Début mars, un bruit court parmi les retenus : à cause du coronavirus, il n’y a plus d’expulsions. Renseignements pris, la réalité est – hélas  –  beaucoup moins favorable : seules les réadmissions Dublin pour l’Italie sont concernées, dans les 2 sens ; c’est-à-dire que la France ne renvoie pas en Italie les demandeurs d’asile qui y ont déposé leur demande et que parallèlement, l’Italie ne renvoie plus en France les demandeurs d’asile (moins nombreux), qui, après une demande d’asile en France, sont partis en Italie. A partir du 15 mars ….

CORONAVIRUS : les conditions sanitaires ne sont pas respectées au CRA de Cornebarrieu

Visite du parlementaire Manuel Bompard , au centre de rétention administrative de Cornebarrieu en période de pandémie. CORONAVIRUS : IL FAUT FERMER LES CENTRES DE RÉTENTION Ce jeudi midi, j’ai exercé mon droit de visite parlementaire en me rendant au Centre de Rétention Administratif (CRA) de Cornebarrieu, près de Toulouse. Je m’y étais déjà rendu en septembre dernier et j’avais observé des conditions de rétention bien éloignées de l’idée que je me fais de la patrie des droits de l’homme. Ma démarche répondait cette fois à des alertes qui m’ont été adressées par des avocats. Ceux-ci ont engagé une procédure devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour obtenir la fermeture du centre, comme le demandent également la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Mme Adeline Hazan, et le défenseur des droits, M. Jacques Toubon.